Résultats de l'hémiarthroplastie pour fracture du col du fémur au centre hospitalier universitaire départemental de l'Ouemé Plateau (CHUDOP) au Bénin

Introduction : Les fractures du col du fémur font parties des fractures les plus typiques et les fréquentes de la traumatologie gériatrique. Le but de cette étude était d'évaluer les résultats de l'hémiarthroplastie comme traitement des fractures déplacées du col du fémur dans notre contexte de travail. Méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective de patients opérés entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2016 et incluant tous les patients admis pour fracture du col du fémur. Résultats : Le délai moyen d'hospitalisation était de 11 jours (6 et 34 jours). Au plan anatomique, Au plan anatomique, les têtes prothétiques étaient de tailles appropriées dans 15/16 cas. Les tiges étaient en position neutre dans 13cas, en varus dans 1 cas et en valgus dans 2 cas. L'embase prothétique était bien appliquée sur le moignon du col dans 14/16cas. Au dernier recul on notait en ce qui concerne les prothèses de Moore, un cas de cotyloïdite. Les complications postopératoires étaient 1 cas de luxation postérieure de prothèse de Moore à J1 postopératoire, 1 cas d'infection du site opératoire intéressant 1 prothèse intermédiaire et 1 cas de cotyloïdite sur prothèse de Moore. Au plan fonctionnel, le score moyen de Parker au dernier recul (pour les 12 survivants) était de 8. Conclusion : L'hémiarthroplastie est le traitement de référence des fractures du col du fémur de la personne âgée. Le choix de l'implant dépend dans notre milieu de travail de la capacité financière et de l'autonomie du patient

Profil épidémiologique et lésionnel des polyfractures de membres au Centre Hospitalier Universitaire Départemental de L'Ouémé-Plateau (CHUDOP) de Porto-Novo

OBJECTIF : Déterminer le profil épidémiologique et lésionnel des patients polyfracturés admis dans le service de chirurgie générale du CHUDOP. MATERIEL ET METHODE : Etude mixte, rétrospective de deux ans allant du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2015 puis prospective de six mois du 1er janvier au 30 juin 2016. RESULTATS : Nous avons colligé 50 dossiers exploitables sur une période d'étude de 30 mois. L'âge moyen de nos patients était de 38,4 ans et le sex ratio de 5,25. L'étiologie principale retrouvée était les accidents de la voie publique à 76%. Les lésions osseuses sont majoritairement homolatérales gauches et le segment jambier le plus atteint avec 31 fractures du tibia enregistrées. CONCLUSION : la célérité des moyens de déplacement de nos jours est responsable de la recrudescence des accidents de la voie publique génératrices de lésions multiples chez un même traumatisé

Traitement par plaque vissée des pseudarthroses aseptiques de la diaphyse humérale: résultats au recul de 50 mois

Objectif - Le traitement de la pseudarthrose diaphysaire aseptique de l'humérus fait appel à plusieurs méthodes. Le but de cette étude était d'évaluer les résultats du traitement avec une plaque vissée. Patients et méthodes - Il s'agissait d'une étude rétrospective concernant 19 cas de pseudarthrose aseptique de la diaphyse humérale traités par une plaque DCP de tibia entre janvier 2005 et décembre 2014. L'ostéosynthèse était réalisée sous anesthésie générale par voie antérolatérale. La synthèse était associée à un greffon osseux iliaque, une décortication ostéomusculaire, ou une résection osseuse. Nous avons apprécié la consolidation, les résultats fonctionnels (critères de Stewart et Hundley), et les complications. Résultats - Quatre patients ont été perdus de vue. Après la cure de la pseudarthrose12 pseudarthroses (12 patients) ont consolidé avec un délai moyen de 3,8 mois. Au recul moyen de 50 mois, les résultats fonctionnels étaient très bons (n=6), bons (n=4), moyen (n=2), et mauvais (n=3).Trois patients avaient une récidive de la pseudarthrose. Deux ont consolidé après reprise par plaque vissée et greffe osseuse. Une parésie post-opératoire du nerf radial a évolué favorablement. Nous avons noté une infection du site opératoire qui a tari sous antibiothérapie et soins locaux. La morbidité au site de prise de greffe était minime, avec une douleur légère et une cicatrice inesthétique. Conclusion - L'ostéosynthèse des pseudarthroses aseptiques de l'humérus avec une plaque vissée DCP de type tibial donne de bons résultats. Cette technique peut être associée à une greffe iliaque, une décortication, ou une résection osseuse

Profil épidémiologique et lésionnel des urgences traumatiques de l'appareil locomoteur au centre hospitalier universitaire et départemental de L'Ouémé-Plateau (CHUDOP)

INTRODUCTION : Les traumatismes de l'appareil locomoteur constituent un des motifs de consultation les plus fréquents dans les services d'accueil des urgences. L'objectif de ce travail était de définir le profil épidémiologique et lésionnel des urgences traumatiques de l'appareil locomoteur au CHUDOP. METHODOLOGIE : Il s'est agi d'une étude rétrospective descriptive et analytique sur une période de 12 mois allant du 1er Janvier 2016 au 31 Décembre 2016 et incluant tous les patients admis aux urgences du CHUDOP pour traumatisme de l'appareil locomoteur. RESULTATS : Nous avons colligé 934 patients admis pour atteinte de l'appareil locomoteur sur un total de 4777 consultations au cours de la période d'étude. Il s'agissait de 658 hommes et 138 femmes soit un sex ratio de 4,7. L'âge moyen était de 31,92 ans avec des extrêmes de2 ans et 85 ans. Les accidents de la voie publique ont été de loin les principaux pourvoyeurs dans une proportion de 73,9%. Les lésions principales les plus rencontrées sont les fractures (78,7%) les entorses (6,7%) puis les luxations (3,2%). Quelques lésions associées ont été enregistrées ; il s'agissait de 94 cas de traumatismes crâniens graves ou légers et de 14 cas de traumatisme abdominal avec hémopéritoine. CONCLUSION : Les lésions traumatologiques de l'appareil locomoteur ont représenté une part importante des admissions au service d'accueil des urgences du CHUDOP avec une variété d'étiologies et de diagnostiques

Aspects épidémio-cliniques des traumatismes graves de la main au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou, Bénin

Introduction : Les traumatismes graves de la main sont fréquents et peuvent ruiner l'espoir d'une vie active normale. Nous nous sommes proposés d'étudier leurs caractéristiques épidémio-cliniques dans notre pratique quotidienne. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective sur dossiers, réalisée à la Clinique Universitaire de Traumatologie-Orthopédie et de Chirurgie Réparatrice (CUTO-CR) du Centre National Hospitalier et Universitaire-Hubert Koutoukou Maga de Cotonou (CNHU-HKM) du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2015. Résultats : Les traumatismes graves de la main représentaient 2,4% des hospitalisations en orthopédie-traumatologie avec une moyenne annuelle de 13,4 patients. L'âge moyen des traumatisés était de 32 ans (19-56 ans). Ils étaient majoritairement de sexe masculin (sex-ratio de 2,3) et des ouvriers (32,6%). Les accidents de travail étaient la principale circonstance traumatique (43,5%). Le délai moyen d'admission était de 3h 14 minutes. Le côté dominant était lésé dans 58,7% des cas, avec deux cas d'atteinte bilatérale. Les fractures (24 cas soit 32,9% de toutes les lésions) et les sections tendineuses (18 cas soit 24,6%) étaient les lésions les plus fréquentes. Ces lésions siégeaient principalement sur les 1er, 3ème et 5ème rayons et étaient associées majoritairement aux traumatismes crânio-facio-encéphaliques. Discussion : Les traumatismes graves de la main sont de plus en plus fréquents dans notre pratique quotidienne. Ils doivent bénéficier d'une prise en charge optimale dans des centres qui leurs sont dédiés, afin d'en réduire les complications et séquelles